Stéphanie Gauthier, travailleuse de proximité à Chibougamau, fait le point sur l’augmentation de l’itinérance visible et invisible (jusqu’à 900 personnes potentiellement à risque selon la mairesse) dans la ville, liée à la hausse du coût de la vie, l’exclusion et la limitation des services.
Elle souligne l’importance de l’éducation, de la prévention et de la sensibilisation pour améliorer la cohabitation sociale, en lien avec la cellule de travail sur l’itinérance impliquant la Ville, le CRSSS, la Sûreté du Québec et des organismes communautaires.
D'ailleurs, à la grande surprise d'Anthony et Olivier, la ville de Chibougamau n'a pas invité la travailleuse de proximité à faire partie de la cellule de travail, alors qu'elle se trouve sur le terrain, dans la rue, tous les jours.
En entrevue, Stéphanie mentionne aussi l'importance de l'éducation de la population sur cet enjeu.
« L'éducation, pour moi, c'est vraiment la priorité parce que ce qui a fait en sorte que cette cellule-là existe, ce n'était pas vraiment l'itinérance [...] C'était au niveau de la population, la crainte, la peur, la sécurité, l'incompréhension. »
Plus de détails sur l'entrevue, disponible ci-dessus.