Entre les tarifs douaniers américains et une réforme forestière difficile, Chantier Chibougamau termine l’année essoufflée.
L'entreprise a d'ailleurs décidé de prolonger la pause des fêtes d'une semaine supplémentaire.
Frédéric Verreault, vice-président aux affaires corporatives de l’entreprise, compare la situation à une traversée du parc de Chibougamau en plein blizzard.
« C'est un peu comme traverser le parc de Chibougamau l'hiver, quand il neige à plein ciel le soir, avec les lumières où tu fais juste voir quelques mètres en avant de ta voiture, puis ça te prend 5 h faire La Doré-Chibougamau, bien, c'est un peu l'énergie, l'ambiance dans laquelle on se trouve. »
Le constat économique est brutal. Avec des droits de douane bondissant à 35 %, Chantiers Chibougamau voit presque la moitié de ses revenus fondre avant même d'atteindre l'acheteur.
« Donc, au final, on vend 1 000 $, Il y en a 450 qui sont perdus à la douane dans notre compte de banque et on est rémunéré seulement pour 550 $ pour le travail, pour les coûts, pour le jus de bras de tout le monde qui a fabriqué ce produit-là.»
Plus de détails dans l'entrevue, disponible ci-dessus.