Le nombre record de décès de signaleurs routiers soulève des questionnements sur la formation requise pour exercer ce métier.
Quatre signaleurs sont décédés au Québec en 2025, dont un à Gatineau, en février dernier.
Souleymane Diaby avait perdu la vie sur le boulevard LaVérendrye, près de la rue De Cannes.
L'homme de 45 ans agissait comme signaleur lorsqu'il a été percuté par un véhicule lourd au moment où s'effectuait une opération de soufflage de neige.
Sur les ondes du 107.7 ce matin, le président de l'Association des installateurs et signaleurs du Québec, Éric Laflamme, critique la formation insuffisante que doivent effectuer les signaleurs routiers avant d'entrer sur le marché du travail…
«La formation de signaleurs, d'après moi, si vous avez un garçon de 10 ans ou moins, il devrait la réussir [...] C'est une formation en ligne qui se donne sur ordinateur. Vous vous assoyez devant l'ordinateur pendant environ trois heures, vous appelez après pour dire que vous avez terminé votre cours qui n'explique pas grand-chose du métier. Ils vous donnent une date pour faire votre examen qui dure une heure en moyenne, mais on le fait en dedans de dix minutes facilement.»